Musique : place au streaming augmenté

L’émission en streaming

C’est le mot qui a marqué l’industrie du disque et nos habitudes musicales l’an dernier : le streaming. En France, pour la première fois, ses gains ont dépassé ceux générés par le téléchargement au premier semestre 2014, selon le Snep, principal syndicat de producteurs de disque. Et le mouvement s’accélère, avec par exemple ce vendredi un investissement massif du producteur rappeur Jay-Z. Enquête d’Eric Chaverou, ponctuée par vos témoignages.

Figure du disque en France et président de la société civile des producteurs phonographiques (SCPP), Pascal Nègre voit dans le streaming « une révolution », qui trône d’ailleurs au mur de son immense bureau dominant Paris, au milieu de dizaines de disques d’or. Avec un coffret pour célébrer les 2,6 milliards de flux obtenus par le Dj suédois Avicii ! :

AviciiLes ventes d’Avicii, ΛVICII, de son vrai nom Tim Bergling, dans le bureau de Pascal Nègre EC © RF

Le dirigeant d’Universal Music suit de très près le développement en France de ces flux.
L’usage est acquis : passer d’un objet à un accès
. Du disque ou du fichier téléchargé à l’écoute, via des serveurs. Mais une question majeure demeure : comment nous faire passer du gratuit au payant ? Et déclencher des abonnements !

Nos données en ligne sont une des clés et Universal et Havas viennent ainsi de s’allier pour exploiter et monétiser les « données comportementales » des fans de musique. « Nous voulons continuer à trouver de nouvelles sources de revenus et d’opportunités marketing pour l’ensemble de nos artistes dans le monde. C’est pourquoi nous allons pousser encore plus loin l’analyse et l’activation des big data en notre possession », justifie dans Le Monde Lucian Grainge, le patron britannique du numéro un mondial de la musique et de Pascal Nègre. Apple, qui prépare son très attendu service de streaming, vient d’ailleurs d’acheter la société britannique d’analyses de données musicales Semetric. Pascal Nègre précise que des millions de personnes transmettent déjà volontairement leurs goûts et qu’internet permet désormais un lien direct avec le consommateur dans ce qu’il qualifie de quatrième révolution du disque dans le numérique :

L’usage de Youtube est écrasant chez les digital natives

Aujourd’hui, 2 millions de Français seraient abonnés à un service de streaming : 1/3 directement, 2/3 via leurs abonnements téléphoniques mobiles (lire en bas de page). Mais l’écrasante majorité se rend sur Youtube, en particulier les jeunes. Professeur à l’Université de Nantes, Philippe Le Guern étudie la musique et ses publics depuis une dizaine d’années. Responsable de l’ANR « Musimorphoses », il s’est justement penché sur les habitudes des 6-25 ans. Premier enseignement : pratiquement pas d’abonnement payant (seul 3%).

extraire-le-sonEt une très très grande majorité qui passe par Youtube pour tester les refrains puis convertir les fichiers vidéo en fichiers audio et pouvoir se les partager, transférer via bluetooth dans les cours de collège. Quand ce n’est pas désormais pour les diffuser sur une enceinte wi-fi à l’occasion d’une longue récréation. La Hadopi s’est d’ailleurs récemment inquiétée de ce phénomène en déclarant que « 41 % des consommateurs de musiques, de films ou de séries ont déjà utilisé des convertisseurs pour transformer de la musique ou un film diffusés en streaming en ficher audio ou vidéo ».

Ces jeunes profitent de la sérendipité, c’est-à-dire du passage d’une référence à une autre par hasard. Mais sans véritable élargissement du champ des goûts initiaux ni sortie du mainstream. Quant aux collectionneurs de vinyles, ils sont devenus « rarissimes » à ces âges, où l’objet collector est devenu le CD ! Philippe Le Guern :

Comment alors faire payer les digital natives ? Impossible chez les plus jeunes, assure Philippe Le Guern. D’autant que « pour la plupart d’entre eux, la notion d’illégalité est devenue sinon confuse, du moins même incompréhensible. Ils vont vous répondre : la radio pour l’écoute, on ne paye pas, pourquoi je ne pourrai pas télécharger de la même façon ». Mais une piste sérieuse est venue de plusieurs réponses d’étudiants, prêts à débourser jusqu’à 10-15 euros par mois pour un super Netflix multi contenus (musique, cinéma, séries). Philippe Le Guern :

Et vous ? Voici vos réponses sur les réseaux sociaux :

La qualité du son et le soin discographique pour se distinguer

Alors que les plateformes se multiplient, et que la Fédération internationale de l’industrie phonographique (Ifpi) en recensaient déjà 450 dans le monde en mars dernier (!), l’essentiel est de sortir du lot. Par le catalogue proposé, à coup de millions de titres, par les algorithmes de recommandation de morceaux, ou par les facilités de partage ou techniques, avec de plus en plus du hors connexion qui évite de devoir être en ligne pour écouter.

YRieselUne plateforme française, Qobuz, a elle fait le pari dès 2008 de la qualité du son proposé : qualité CD, voire supérieure. Pari payant dans tous les sens du terme, et vous nous l’avez dit dans vos tweets.

Les prix à la baisse du matériel hi-fi et le développement d’enceintes sans fil ou de casques de qualité y ont contribué.  

Yves Riesel, le PDG de cette société développée dans 8 autres pays européens, souligne d’ailleurs avec d’autres que le MP3 serait mauvais pour la santé, et que le succès d’une plateforme vient de l’humain que l’on y met. Lui qui loue les mérites de ses « 17 personnes déchaînées qui passent leurs journées à trier les petits pois parmi les nouveautés » et parle d’« une industrie un peu débile, qui a régressé en qualité, sans que personne ne s’en soucie, c’est quand même assez rare des choses pareilles  » :

QobuzDans les locaux de Qobuz  © EC / RF

D’autres services misent sur leurs mécanismes ou l’originalité de leurs recommandations musicales, comme RF8, pour Radio France, ou Soundsgood, très jeune start up parisienne aux sélections réalisées par des “influenceurs”. Tout juste revenu de dix jours à San Francisco pour présenter son bébé, son co fondateur, Josquin Farge, nous l’a décrit :

soundsgoodPage d’accueil de Soundsgood

Et dans cette profusion, un autre français ambitionne de devenir “le Google de la musique” : Blitzr. Un site portail qui n’héberge pas de contenu mais renvoie vers Youtube, Soundcloud et Bandcamp et propose du plus grâce à des éléments d’information sur l’artiste et même des produits dérivés ou des places de concert. Bertrand Sebenne, fondateur et pdg de Blitzr, basé à Pessac et primé au San Francisco Music Tech Summit :


La colère de certains artistes

streaming_adamiMais ces offres, y compris chez les plus grands comme Spotify ou Deezer manquent souvent de têtes d’affiche. Pour des questions de droit, mais aussi parce que pour certains artistes, le streaming doit surtout augmenter au plus vite leurs marges.

Francis Cabrel, Jean-Jacques Goldman ou Axel Bauer ont ainsi boycotté ces plateformes en attendant de gagner davantage, ainsi que Taylor Swift, aux Etats-Unis, ou Thom Yorke, le leader de Radiohead, en Grande-Bretagne.

Le célèbre de producteur de rap américain Jay-Z vient lui directement de débourser 50 millions d’euros pour s’offrir le norvégien Aspiro, qui gère deux services de streaming. Façon qui sait de répéter le superbe coup gagnant de rival de la côte ouest Dr Dree, qui avait vendu Beats Electronics à Apple pour 3,2 milliards de dollars !

Principal gestionnaire des droits des artistes et musiciens français, l’Adami et son directeur général Bruno Boutleux se sont même payé une page dans le Monde pour revendiquer une nouvelle donne, infographie à l’appui (calculs contestés par des professionnels que nous avons rencontrés) :


bouygUne nouvelle donne financière viendra peut-être aussi des opérateurs de téléphonie mobile, pour qui le streaming musical est devenu une offre indispensable.

Bouygues vante ainsi en ce moment sa récente alliance avec Spotify, alors que SFR compte sur Napster et qu’Orange vient de modifier son ticket gratuit avec Deezer. Tous les deux ayant été pionniers en la matière, raconte Virginie Lazès, directrice associée chez Bryan Garnier.

Celle qui suit les nouvelles technologies depuis près de 20 ans explique notamment que « le streaming musical est devenu essentiel pour ces opérateurs dans une problématique 4G. (…) Finalement, pour pouvoir dégager une profitabilité sur la 4G, ils doivent donner envie à leurs abonnés de consommer. Et c’est dans la consommation de data au-delà du forfait qu’ils pourront arriver à une profitabilité supplémentaire. D’où l’enjeu ! ».

Il leur faut donc désormais proposer davantage que du simple internet mobile sur les smartphones, surtout à des clients très volatiles comme les adolescents, particulièrement friands de téléphonie mobile, de musique et de réseaux sociaux. Des ados souvent aussi prescripteurs d’achat dans ces domaines pour le reste de la famille :


Lien : Musique : les nouveaux modèles économiques. Soft Power

Émission de Frédéric Martel de dimanche dernier, avec pour invités Yann Thébault, directeur général France et Europe du sud de Spotify, et Matthieu Dartiguenave, associé et co-fondateur de la société d’édition musicale Anteprima Prime.


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17 conseils pour réussir votre crowdfunding d’un projet de voyage unique

Envie de faire une opération de crowdfunding pour financer un projet de voyage hors du commun, que vous préparez depuis un moment déjà ? Voici quelques conseils utiles pour vous orienter…

Dans le cadre de mon blog de voyage au Japon, j’ai été amené, à lancer une opération de crowdfunding afin de collecter des fonds nécessaires à la réalisation de mon projet de tour du Japon à pied. Et laissez-moi vous dire que cette opération de financement participatif ne fut pas de tout repos. J’ai donc décidé de vous faire bénéficier de mon expérience afin de vous orienter, au cas où vous voudriez vous lancer dans cette aventure. Voici donc 17 conseils.

Ne financez pas votre voyage mais un projet:

voici donc la plus importante des erreurs, celle à éviter absolument. Si vous faites une opération de financement participatif pour vous faire financer un voyage, vous allez vous mettre une balle dans le pied. Les gens ne vont pas faire des dons à des inconnus pour qu’ils aillent voyager pendant qu’eux travaillent. Non, mettez en place quelque chose d’original, d’unique qui va attirer et faire dire: « WOUAH, ça c’est excellent et je veux aider ».

Dans mon cas, je compte réaliser un tour du Japon à pied, sur 10,000 km, à la rencontre de 10,000 japonais, filmer 10,000 secondes de vidéos et prendre 10,000 photos. J’ai appelé ce projet: CAP 10000 JAPON et son but est de permettre de découvrir 10,000 facettes du Japon. Ce projet est autofinancé, au travers de sponsors et de mes économies. L’opération de crowdfunding a servi à financer du matériel destiné à la réalisation de vidéos de qualité et d’un guide de voyage au Japon, hors des sentiers battus. Mon opération ne visait pas à financer le voyage, mais du matériel complémentaire destiné à la conception de contenus susceptibles d’intéresser le plus grand nombre.

Préparez votre projet à l’avance:

ne venez pas sur une plateforme de crowdfunding à la dernière minute pour y lancer votre opération, vous allez vous casser les dents. Préparez celle-ci à l’avance, parlez de votre projet autour de vous, commencez à le faire connaître et voyez les réactions que vous obtenez. Une fois que vous avez fait ceci, mettez au clair votre idée de financement, repérez les donateurs et cibles potentiels et enfin lancez votre projet.

Pour ma part, je travaillais sur mon projet de Japon à pied depuis octobre 2011 et j’ai lancé mon crowdfunding en octobre 2014. Parce que mon projet était mûr et que je l’avais bien fait connaître autour de moi, notamment via mon blog et sa communauté.

Choisissez la bonne plateforme

il existe des dizaines de plateformes de crowdfunding, et beaucoup commencent à se spécialiser. Prenez le temps de toutes les analyser, voir leurs cibles, leurs thématiques, leurs statistiques (nombre d’inscrits, dons collectés, …), mais aussi les moyens de paiements autorisés, les conditions d’utilisations et les frais de collecte.

En ce qui me concerne, après une longue analyse, je me suis tourné vers la plateforme Ulule, car je pensais qu’elle serait la plus adaptée et celle qui présentait le meilleur potentiel. Après coup, je regrette. Pourquoi? Parce que mon opération est allée de bug en bug et que beaucoup de choses n’ont pas été faites correctement par la plateforme (des lignes de codes qui apparaissaient un peu partout, des mises en forme ou du contenu qui disparaissait, une mauvaise communication de l’équipe, ..).

Inspirez-vous de ce que font les autres

ne copiez pas, inspirez-vous. Allez voir ce qu’ont fait les autres, les projets à succès et ceux ayant connu un échec. Essayez d’analyser ce qui a marché et ce qui n’a pas fonctionné et vous verrez que ceci vous donnera beaucoup d’idées.

Avant de lancer mon projet, j’ai fait un tour sur d’autres opérations de la même catégorie pour voir ce qui se faisait. Et, c’est là que j’ai constaté que les dons les plus souvent effectués sont ceux d’un montant d’environ 25€. Ceci m’a donc incité à mettre une contrepartie pour un don de 25€.

Soignez votre présentation

c’est la partie la plus importante et la plus difficile du projet. Sans une bonne présentation, claire et bien mise en place, vous allez perdre des donateurs potentiels. Dans le cadre des financements de projets autour de la thématique du voyage, il va vous falloir insister énormément sur le concept pour lequel vous voulez un financement et que vous fassiez comprendre aux donateurs potentiels qu’il ne s’agit pas d’un voyage à financer pour des vacances, mais d’un réel projet, unique en son genre. Une vidéo est aussi un excellent vecteur de communication.

Pour mon opération, j’ai essayé au maximum de mettre en avant qu’elle était destinée à financer le matériel supplémentaire nécessaire à la conception d’un « film », de vidéos et d’un guide de voyage. J’ai insisté sur le fait que le voyage en soi était déjà financé et qu’il aurait lieu, même si l’opération de financement participatif était un échec. Et j’avais aussi conçu une vidéo de présentation afin d’expliquer brièvement, mais clairement, le projet.

 

Proposez des contreparties attractives et surtout personnelles

parfois, certaines contreparties peuvent prêter à sourire, mais pourtant, elles peuvent avoir plus d’impact que d’autres. Le voyage, c’est du rêve, et si quelqu’un vous aide financièrement à réaliser un projet de voyage unique en son genre c’est parce que vous le faite rêver. Alors, en contrepartie, donnez-lui du rêve palpable. Cela peut-être des cartes postales, des vidéos personnalisées, des photos du périple, des souvenirs du pays… Il faut que cela vende du rêve, et encore mieux, que cela soit personnalisé.

Pour mon opération, j’ai décidé d’offrir des cartes postales, en sachant que je vais traverser l’ensemble des 47 préfectures du Japon, mais aussi des exemplaires de mon futur guide de voyage, des photos prises pendant le périple, … Ce côté personnel plaît beaucoup, et la valeur pécuniaire n’est en rien comparable à la valeur « sentimentale » de la contrepartie.

Pensez à l’ensemble des coûts

vous avez besoin de XX€ pour financer votre projet? Et bien, pensez à y ajouter les frais ponctionnés par la plateforme, mais aussi le coût des contreparties. La somme que vous allez demander lors de votre opération devra au moins être égale à ceci: somme désirée + frais de la plateforme + frais des contreparties. Mais attention aussi à d’autres facteurs importants. Le montant ne doit pas être trop élevé, afin de ne pas donner une image « abusive » de votre projet, mais il ne doit pas être trop bas afin de ne pas lui donner une image trop « cheap ».

En ce qui me concerne, j’avais tablé sur une somme de 5000€ + frais Ulule + coûts des contreparties. De suite, j’ai eu des réflexions du genre « ah mais c’est beaucoup trop ». Sauf que les personnes qui les ont émises ne se sont basées que sur le montant et non pas le projet en soi, à savoir une marche d’une durée de 2 ans, avec tous les frais de matériels pour filmer, prendre des photos de qualité, … Si je tablais sur moins, je risquais de renvoyer une image de projet « cheap ». Il fallait que je fasse attention à cela.

Bien choisir ses dates pour son crowdfunding

une telle opération, si elle est menée au mauvais moment dans l’année, vous mènera droit à l’échec. Le premier conseil que je peux vous donner est de lancer l’opération en fin de mois et de la terminer en début de mois. En effet, les personnes perçoivent leurs salaires en début ou fin de mois, et une opération de financement participatif reçoit le plus de dons au début et à la fin. Donc pensez bien à ceci. Ensuite, évitez la fin d’année civile qui correspond à la période de fêtes de fins d’année mais aussi au paiement des impôts, et évitez la période des vacances d’été ou de rentrée scolaire, car les dépenses des ménages sont plus fortes. Enfin, dernier point et non des moindres, ne lancez pas votre opération trop tôt avant le projet.

Pour mon financement, j’ai opté pour un lancement à la fin du mois d’octobre et une fin au début du mois de décembre. Alors certes, c’est la période de fêtes de fin d’année et des impôts, mais mon projet devant commencer en janvier, c’était la période la plus propice.

Pensez à sécuriser les premiers dons

avant même de lancer votre projet, faites un tour de table autour de vous pour voir qui serait prêt à faire des dons et ce dès le début de l’opération. Pourquoi? Parce que vous ne voulez pas voir votre compteur bloqué à 0€ et prendre le risque de voir des donateurs potentiels fuir.

J’avais demandé à des amis de faire les premier dons et cela m’a rapidement permis d’atteindre les 20% de la collecte et ainsi crédibiliser un peu plus l’opération.

Faites un test beta

une fois le projet validé par la plateforme, ne vous lancez pas immédiatement dans sa promotion. Prenez le temps de demander leurs avis à des personnes vous entourant, pour vérifier s’il n’y a pas des petits détails à changer ou améliorer. Pour cela, pensez à ajouter quelques jours de plus sur votre projet pour réaliser la collecte générale.

Pour ma part, j’avais rajouté 7 jours de plus pour prendre le temps de faire un premier tour des personnes autour de moi et ceci m’a permis de changer des choses sur ma présentation, afin que le projet soit plus vendeur.

Une campagne à mener au quotidien

une fois l’opération en ligne et validée, il va vous falloir communiquer autour de celle-ci. Et attention, c’est un gros travail au quotidien. Il ne suffit pas de lancer le crowdfunding et d’attendre son succès, ça ne fonctionne pas comme cela. Il va vous falloir lancer votre communauté, faire parler de votre projet, trouver des relais, répondre aux questions, …

Sur ce projet, je consacrais au moins 3 ou 4 heures par jour. Un véritable travail de titan mais sans lequel le succès n’aurait pas été au rendez-vous.

Identifiez clairement vos 3 cercles de donateurs et quand les contacter

dans une telle opération, il va y avoir 3 cercles de donateurs. A vous de les identifier, et de trouver comment et quand les contacter. Les cercles seront les suivants:

  1. 1er cercle: familles et amis ;
  2. 2ème cercle: amis des amis ou connaissances (lecteurs de votre blog si vous en avez un) ;
  3. 3ème cercle: les personnes que vous ne connaissez pas.

Je vous recommande de vous consacrer sur le premier cercle au début, puis ensuite de lancer le projet à l’attention du second cercle avant d’essayer d’atteindre le 3ème cercle. Dans l’idéal, il faut que vous soyez à 50% des fonds collectés avant de vous attaquer au 3ème cercle.

Identifiez les « influenceurs » et contactez les

ce sont eux qui vont vous permettre de toucher le 3ème cercle et ainsi vous permettre de compléter votre collecte. Ils peuvent être des personnes partageant les mêmes valeurs que votre voyage, des blogueurs influents, des personnes avec une forte présence sur les réseaux sociaux, … Il y aura les « influenceurs » que vous connaissez et ceux que vous ne connaissez pas, et il vous faudra adapter votre approche.

Me concernant, je connaissais plusieurs blogueurs voyages influents,  je leur ai donc demandé leur aide et la plupart ont accepté. Ensuite, j’ai ciblé des personnes influentes à un autre niveau et j’ai essayé une approche un peu « décalée ». Par exemple, sur Twitter, j’ai tweetté directement Antoine de Maximy en disant « Vous pensez qu’Antoine serait capable de faire une partie de Cap 10000 Japon à pied avec moi + URL du crowdfunding ». Le but n’était pas qu’il me relaye, parce que je n’y croyais pas trop, mais que ce tweet soit original, visible et qu’il donne aussi l’envie d’être partagé, ce qui a été le cas et qui a directement généré des dons. A vous de trouver comment contacter les personnes influentes que vous ne connaissez pas.

Bien gérer les périodes fastes et les périodes creuses

ce sera au début et à la fin du crowdfunding que vous aurez le plus de dons. Ne perdez pas espoir si vous avez des petits creux avec moins d’entrées de dons. Et n’hésitez pas à redoubler d’efforts à ces moments.

Attention aux imprévus

quelque chose peut survenir à tout instant et impacter directement votre collecte. On n’y pense pas nécessairement, mais quand cela survient, on est dépité et on ne peut rien y faire. Alors essayez d’anticiper cela par tous les moyens.

Alors que j’étais en plein dans ma collecte, je me suis rompu le ligament croisé du genou et je me suis retrouvé dans une situation qui a perturbé mon opération de financement pendant environ 10 jours. Comme quoi, les choses de la vie quotidienne peuvent influencer directement ceci.

Pensez à mettre la main à la poche

il y a des chances que vous soyez obligé de passer par là. Beaucoup d’opérations de crowdfunding deviennent un succès de la sorte, et c’est compréhensible.

Pour ma part, avant de lancer mon opération, je m’étais assuré d’avoir la capacité de mettre 1600€ de ma poche au cas où, seulement au cas où, ce qui faisait que je me devais d’atteindre 4000€ au moins (car je visais 5600€).

N’écoutez pas les pessimistes

ils sont très nombreux et ne font que vous envoyez des ondes négatives, ignorez-les et continuez de faire ce en quoi vous croyez.

Et voici donc mes 17 conseils, basés sur mon expérience, afin de vous aider dans votre opération de crowdfunding destinée à financer un projet autour d’un voyage unique et hors norme.

Et vous, en avez-vous d’autres?


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Bitstamp BitCoin Exchange Offline Following Apparent $5 Million Theft

Bitstamp, one of the largest Bitcoin exchange markets online suffered a massive cyber attack Monday, publicly announcing it was the victim of a severe hacking attack which left the company out of millions of dollars.

United Kingdom-based exchange service issued a statement Monday, noting it fell victim to a targeted attack, leaving the site offline at 4 a.m. Bitstamp halted all transactions because the company believed one users wallet had been compromised Sunday, the day prior. Bitstamp left an apology on their homepage, noting an investigation is currently underway.

Criminals were said to have gotten off with “less than 19,000” Bitcoins, which roughly accumulates to over five million dollars in stolen virtual currency.

Included in the note, Bitstamp warned users not to deposit any Bitcoins into previously issued addresses from the company, to help prevent possible further losses. Bitstamp has frozen user accounts and taken the site offline during its time of investigation, currently all deposits into addresses are blocked along with other methods of transactions.

The company assured users the Bitstamp data breach only affected users “operational wallets,” or only “a small fraction” of users Bitcoins that were stored within the Bitstamp servers.

To ease users fear, Nejc Kodrič, Bitstamp CEO and Co-founder noted on Twitter a large number of users Bitcoins were in cold storage – offline – meaning users coins were safe and still accessible.


Kodrič noted any Bitcoins stolen in the attack could be easily restored in their cold-storage reserves. He also stated users balances held prior to the security breach would not be affected and all affected customers will be honored in full.

Bitstamp co-founder and CEO wrote on Twitter the Bistamp team is currently working internally on a re-deployment that should be functional within 24-48 hours.

Many news outlets have speculated that Bitstamp was taken offline with a random number generator (RNG) attack, but the current method hackers used to hijack the service currently remains unknown. Alongside, the company has yet to release any details on how the company may have been hacked or when the service will resume in full.

“We will return to service and amend our security measures as appropriate,” the company said in a statement.

The Bitstamp breach is another major blow to Bitcoin users after the shutdown of the Japanese BitCoin exchange service, Mt. Gox, the company who lost nearly half a billion dollars in a hack attack and soon after liquidated the company itself. Shortly after, the Silk Road 2.0 was hacked, leaving the marketplace out of $2 million in Bitcoins. As well, just last month one whitehat hacker demonstrated an RNG vulnerability within blockchain.info, stealing over $200,000 in the currency, later refunding the amount as a sign of good faith.

Though Bitcoin has suffered major attacks, the service continues to thrive as larger companies are beginning to recognize the large userbase.

“We appreciate customers’ patience during this disruption of services. We are working to transfer a secure backup of the Bitstamp site onto a new safe environment and will be bringing this online in the coming days,” the company added in a statement, noting users can keep updated on the official Bitstamp Twitter page.


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How To Fund Your Dream Project With Crowdfunding: Know Some Basic Facts

There was a golden time when fathers used to sponsor children’s dreams 100 per cent, without any fear that they may lose all their savings. Fathers at that point of time were not even bothered if their children’s projects came out successful or not. But now, things have shaped up differently. Fathers are smarter these days and they want to analyse before investing a single portion of their hard earning in some unpredictable project of their prodigy. It’s actually very tough and risky to invest in any project these days. But does that mean young guns will stop dreaming? No. There is always some way to become successful if one wishes. And that’s where the concept of crowdfunding begins from.

Crowdfunding means raising small funds over a stipulated period of time from multiple investors for an innovative project. To avoid borrowing money from others, young dreamers have the option to visit a crowdfunding site like Kickstarter, Indiegogo, Catapooolt, Wishberry, Milaap and so on. These sites allow you exhibit and demonstrate your project and then money automatically flows in. Crowd funding sites can fund anything – racing cars, tech platforms, disaster relief initiatives and of course the most innovative tech projects. The most important thing is that every project and campaign needs to reach the investors and funders in a proper way to raise money.

Crowdfunding has three categories and the most of the earnings are generated through rewards-based funding. In this case contributors get rewards once the project is live. There is also the lending process, where contributors get their invested money back with interest. And finally, there is equity-based funding, where investors get equity from the projects, in which they have invested.

  • At the initial stage, there is almost no profit for the investors. They can only hope of some gratitude, mention on the crowdsourcing site and some gifts like free pass to a movie premiere and so on. Contributors also don’t expect much from the invested money. It’s mostly friends and relatives who show interest in the project and some other people, who identify their own dreams with some projects. Sometimes Facebook friends also come to help. Recently, Securities and Exchange Board of India (SEBI) has proposed a crowdfunding framework for India in a consultation paper.
  • The only drawback of crowdfunding a project is that it’s bit time consuming. It needs structured planning in a very short span of time and before you request a crowdfunding site to feature your project, you need some concrete idea in your hand and also enough proof that you are committed to the project. Once submitted, the websites analyse your background and then analyse your idea, before approving the same.There are some basic points which you need to remember to ensure that your crowdfunding project comes out successful. First and foremost, you need to understand people’s requirements and interests and start running your campaign with those people who are close to you. Secondly, your financial planning needs to be really strong. You need to deliver at your best and you have to give away the promised rewards to your supporters. So first have a detailed financial planning and get set with your new business.
  • Thirdly, thorough research work is quite necessary to understand the trends of the crowdfunding projects. Fourthly, continuous promotion is one thing which is very much required to achieve your target. Fifth, you need to have a personal relationship with your backers and strong communication with them too. Last but not the least, no matter what comes out finally, whether you are successful or not, be gracious enough, so that your backers turn up once again whenever you need them in future.

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