Twitter, l’outil incontournable de la recherche d’emploi ?

Le 24 février dernier a eu lieu sur Twitter la première journée européenne de l’emploi. Entreprises et candidats étaient donc invités à se retrouver pour organiser le plus grand salon virtuel de l’emploi avec un hashtag commun à tous #votrejob .

Que vous soyez enthousiastes, dubitatifs ou encore “anti”, faisons le point sur l’utilisation de Twitter pour trouver un job. .

Twitter, c’est pour les jeunes …

“Déjà que je ne comprenais rien à Facebook et bien aujourd’hui le consultant de l’Apec me dit qu’il me faut un compte twitter…. Franchement je suis trop vieux pour ce genre de c……. “. Twitter est un outil actuel, un canal de communication, comme les autres, comme le papyrus en son temps ou le bon vieux journal. Bon d’accord, Michel Serres pourrait me tirer les oreilles car il explique très bien dans une de ses conférences visualisable en ligne que l’unité de temps et de lieu ont été bouleversés depuis 2000 ans. L’unité de temps est devenue l’unité de l’instantanéité. Le règne de l’information immédiate. . Que l’on soit jeune ou vieux, que l’on soit d’accord ou non, aujourd’hui Twitter fait partie de l’écosystème emploi. .

Twitter, je sais pas à quoi cela sert …

Avant de se lancer dans une carrière de twittos averti, la première utilisation indispensable de Twitter, c’est la collecte d’information. On nous rebat les oreilles avec le concept de l’infobésité. Oui Twitter peut carrément nous donner une indigestion d’informations. Comme tout outil, sa bonne maîtrise permettra à chacun de mettre en place un plan de veille digne de ce nom dans le cadre de son métier ou de son secteur d’activité. . Mais alors où sont passés mes flux RSS ??? Mes quoi ? La réponse est dans la question. Le flux RSS permet d’obtenir toute l’information sur un sujet en temps réel. Mais l’appropriation des outils de flux n’ont jamais vraiment pris. Alors oui, à mon avis (même si les puristes me contrediront) j’estime que Twitter a supplanté (et enterré) les flux RSS. .

Twitter, c’est un site emploi alors?

2015 va être une année décisive pour Twitter et les offres d’emploi. De plus en plus d’entreprises, de cabinets et de sites emploi diffusent leurs offres sur Twitter. Mais pourquoi ? Pour augmenter l’audience de leurs offres et apporter des contacts potentiels avec des candidats qui ne postuleraient pas par exemple sur le site carrière de l’entreprise. Bref, des recruteurs un peu plus ouverts que la moyenne. Et vous voudriez les éviter ? . Twitter, c’est un lieu où l’on trouve des offres d’emploi mais c’est surtout un lieu de connexion. .

Twitter, le lieu “meetic” de la mise en relation

C’est ce que voudraient tous les recruteurs, tous les candidats (et Twitter ;) ). En créant un évènement européen Twitter rêve de réaliser là où tous les autres ont échoué. Un lieu d’échange et de discussion entre des recruteurs prêts à jouer le jeu et des candidats qui attendent, éperdument pour certains, des entretiens de recrutement pour défendre leurs chances. Alors les 32000 tweets échangés au cours de cette journée ont débouché sur combien de recrutements ? . Alors et vous ? Etes vous #votrejob #emploi #recrutement #Apec1erjob ou #jemepassedetwitter ?


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The impact of Generation Y

Born digital, the kids who grew up with the Internet are appearing in the workforce. It is important to attract and retain the best of this Generation Y, and unified communications and collaboration systems have a role to play.

It is clear from Fujitsu’s research that IT managers and CIOs recognise this. Forty percent of respondents to a recent survey conducted by IDG Connect on Fujitsu’s behalf saw the provision of a unified communication and collaboration (UCC) infrastructure as either very important or important today. In three years’ time, 43% said they expected it to be extremely important, up from today’s 15% figure. Only a tiny minority (4%) perceived it as not very important.

Further, 79% of the survey’s respondents said that their implementation of UCC had been accelerated either moderately or significantly as a consequence of the needs and expectations of Generation Y employees.

As well as the need to deliver a UCC to meet expectations, IT managers further reported that the work styles of a younger generation raised a number of challenges. Core among these is data security (77% said so) and individual IT requirements, such as new devices (54%). For example, the survey found that 82% of end users have a mobile phone or smartphones, and 76% have either a tablet or notebook. Phones and file sharing receive the most organisational support, the survey found.

Other research clearly demonstrates a shift of power away from the centre and towards the end user. This appears unstoppable. More than one survey result shows that many users will break corporate device usage and security policies if the company does not provide devices and adequate infrastructure support, leaving corporate data at risk on unprotected device storage. Not only is there a commercial risk here but the possibility exists that this may expose a company to becoming non-compliant with legislative requirements.

The trend of a growing number of personal devices containing increasing amounts of storage looks set only to continue, as hyper-connected wearable computers start to appear on the market from 2015 onwards.

It is clear that end-user devices are here to stay and there is little or nothing the IT department or the company as a whole can do to hold back the tide. Instead, the organisation must embrace and extend its security and communications systems to include those devices, and continue to educate users in best practices.


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Comparatif international des modes de recrutement: le réseau tout puissant

Comment recrute-t-on à l’étranger ? Job boards, réseaux sociaux, cabinets de recrutement ou sim­ple bouche-à-oreille : quels sont les outils privilégiés par les employeurs américains, chinois, allemands ? Si les jeunes diplômés sont de plus en plus mobiles et prêts à franchir les frontières, la recherche d’un travail à l’étranger nécessite parfois de connaître certaines subtilités des relations candidat-employeur.

Aux Etats-Unis, une personne à la recherche d’un emploi n’hésitera pas à demander à l’un de ses contacts LinkedIn ou Facebook de la recommander pour un poste dans l’entreprise où il travaille. Le groupe Accenture a même créé une application permettant aux candidats externes de trouver, dans leur carnet d’adresses, les employés susceptibles de les aider à postuler. « Les recommandations sont à l’origine de 20 % à 30 % des recrutements aux Etats-Unis. Cela peut aller jusqu’à 50% pour des entreprises qui ont un programme performant, avec des outils technologiques et des gratifications adaptées », indique Gerry Crispin, fondateur du cabinet de conseil et d’analyse CareerXRoads.

L’enquête annuelle menée par ce dernier auprès de 250 grandes entreprises place les recommandations à la première place des sources de recrutement outre-Atlantique, juste devant les candidatures déposées sur les sites carrière des entreprises et les job boards comme Monster ou Careerbuilder. « Un candidat recommandé a quatorze fois plus de chances d’être recruté qu’un autre. On recommande moins facilement quelqu’un de sa famille qu’en Europe et plus facilement des gens que l’on a connus à l’université ou au cours de sa carrière, souligne Gerry Crispin. Les réseaux sociaux sont un outil formidable pour cela. »

2 % des recrutements

En 2013, 78 % des recruteurs américains déclaraient avoir déjà effectué un recrutement sur les réseaux sociaux, selon un sondage de la plate-forme de recrutement Jobvite, contre seulement 32 % en France, d’après une enquête de RégionsJob.

« Les réseaux sociaux donnent accès à de bons candidats mais il faut beaucoup de temps pour les identifier et il est souvent difficile de les faire postuler », souligne Stéphane Wajskop, PDG du cabinet de recrutement 2.0 Careers International. Les employeurs européens y consacrent en moyenne moins de temps que leurs homologues américains. D’après une étude du cabinet Stepstone portant sur sept pays (Autriche, Belgique, Danemark, France, Allemagne, Suède et Royaume-Uni), en 2013, seulement 2 % des recrutements se sont faits sur les réseaux sociaux.

Ces derniers arrivent loin derrière les job boards (21% des recrutements), les services publics de l’emploi ou même les offres d’emploi publiées dans la presse (10 %). Or le « recrutement social » correspond beaucoup plus aux attentes des jeunes diplômés, selon M. Wajskop. « Les nouvelles générations veulent aller au-delà du marketing traditionnel qui met en avant la marque, de belles images, des valeurs politiquement correctes. Avant de postuler pour un job, ils veulent pouvoir se faire une idée du travail et échanger avec leurs futurs collègues et managers. C’est particulièrement vrai pour ceux dont le profil est recherché comme les ingénieurs. »

Les outils varient entre les marchés sous tension et les autres

Si elles sont moins actives sur les réseaux sociaux que leurs homologues américaines, les entreprises européennes savent en revanche tirer parti de leur propre réseau. « Près d’un quart (24 %) des recrutements se fait via des sources internes : mobilité interne, candidatures reçues sur le site carrière de l’entreprise, cooptation et activation des réseaux du recruteur », affirme Stepstone. Mais l’usage de ces outils varie selon les pays.

« Il y a une grosse différence entre les marchés sous tension et les autres », souligne François de Boutray, PDG d’Aktor Interactive, une agence lyonnaise de communication en ressources humaines. En Allemagne, la pénurie d’ingénieurs dans un certain nombre de secteurs conduit les entreprises à être plus proactives sur les réseaux sociaux où elles espèrent dénicher la perle rare.

« Non seulement elles n’attendent pas que le poisson morde à une offre d’emploi mais elles vont souvent chercher des candidats à l’étranger, en Espagne, en Grèce ou même en France. Cependant, les entretiens restent très importants et passent à la loupe le parcours professionnel d’un candidat », dit M. de Boutray, qui ajoute que la Suisse aussi est à la recherche de talents : « Il n’y a pratiquement pas de marché caché, la plupart des emplois disponibles sont publiés via les job boards, explique-t-il. A l’inverse, l’Italie est beaucoup plus friande du recrutement relationnel. Ce qui empêche les personnes n’ayant pas de réseau sur place d’avoir accès à une grande partie des opportunités. »

Priorité aux job boards chez les émergents

Dans les pays émergents, l’accès aux emplois disponibles est également assez facile, d’après les spécialistes du recrutement. Cela s’explique, d’une part, par la difficulté pour les entreprises de trouver de nouveaux talents en interne, d’autre part par l’adoption récente des outils de diffusion d’offres d’emploi en ligne. « En Inde, les job boards surpassent largement les autres sources de recrutement avec un volume d’embauche supérieur de 50% aux cabinets de recrutement ou au bouche-à-oreille », affirme le groupe britannique de recrutement digital Evenbase.

En Chine, l’essor des réseaux sociaux professionnels, parmi lesquels le français Viadeo (20 millions de membres en Chine), promet de révolutionner le marché du recrutement. « Le réseautage est un aspect fondamental de la culture professionnelle chinoise. Par conséquent, les réseaux sociaux ont un gros potentiel », y compris en matière de recrutement, souligne Evenbase dans une étude intitulée « Digital Recruitment, The Hottest Markets in 2020 ».

Cette étude indique aussi qu’un quart des consultants en recrutement au Brésil sont âgés de moins de 21 ans et donc plus sensibles à l’usage des réseaux sociaux. « Le modèle des job boards, s’il est un peu moins en forme en Europe et dans les pays anglo-saxons, reste très utilisé dans les pays émergents », note toutefois François de Boutray. Sur tous les continents, il n’y a, selon lui, que deux outils indispensables pour trouver un emploi : le CV et la lettre de motivation.

(Semestriel Le Monde « Campus », novembre 2014).


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Mooc : comment en parler sur son CV ?

Programmes de formation accessibles en ligne et ouverts à tous, les Moocs sont de plus en plus populaires en France, et auprès des recruteurs. Si vous avez suivi ce type de programme, voici quelques conseils pour le mettre en valeur dans votre CV.

« Lorsque je vois apparaître un Mooc sur un CV, il s’agit d’un véritable point d’intérêt sur lequel je vais m’attarder lors de l’entretien d’embauche », constate Jacques Froissant, responsable du cabinet de recrutement Altaïde. Pour Claire Romanet, fondatrice du cabinet Elaee : « cela montre que le candidat est au fait des nouvelles technologies, qu’il essaie de progresser professionnellement… Ce ne sont que des points positifs sur un CV. » À condition bien sûr de l’exploiter correctement.

Classez les Mooc dans la rubrique Formation

Pour valoriser votre Mooc comme il se doit, « intégrez-le au premier niveau de lecture dans la rubrique Formation, et pas comme dernière expérience », souligne Claire Romanet. Précisez également l’objet de cette formation et son contexte : volume horaire, dates, certification… « Certains employeurs ou chargés de recrutement en entreprise ne sont pas au fait de ces nouveaux usages. Cela mérite ainsi au moins deux lignes, pas seulement l’intitulé comme on le voit trop souvent », ajoute-t-elle. Sachez ensuite que tous les Moocs n’ont pas la même valeur. « Un Mooc de deux fois trois heures ou un autre de plusieurs mois avec un contrôle continu et des niveaux intermédiaires ne devront pas figurer de la même manière. Inutile donc de lister des Moocs de moindre importance », relève Jacques Froissant.

Un Mooc ne fait pas automatiquement de vous un expert

D’autre part, évitez de vous faire passer pour un expert à la suite de la formation. Pour Judith Tripard, consultante senior pour le cabinet Clémentine : « sous prétexte que certains candidats ont suivi un Mooc, ils s’autoproclament compétents dans un domaine. C’est le cas par exemple dans l’IT. Avoir suivi un Mooc sur le Big Data ne vous permet pas de vous déclarer ingénieur Big Data. » Autre exemple, un Mooc en community management de trois jours ne fera pas de vous un spécialiste des réseaux sociaux. « Cela ne remplace pas la pratique », insiste Jacques Froissant. D’autant que les recruteurs vous questionneront d’office sur le contenu de la formation. Pas la peine donc d’en faire des tonnes.

Pensez aux certifications pour se différencier

Enfin, puisque suivre un Mooc relèvera dans la grande majorité des cas de votre propre chef, essayez autant que possible de pouvoir attester du suivi régulier de la formation. « Certains Moocs délivrent des certificats. Joindre au CV le certificat de réussite de l’examen final peut permettre de se différencier. Sans cela, il est impossible de vérifier l’assiduité réelle », témoigne Judith Tripard. Autre astuce proposée par Jacques Froissant : « certains Moocs font l’objet d’un badge sur LinkedIn. Cela signifie que le candidat a bien reçu la certification. Il s’agit alors d’une très bonne valorisation. » Pensez donc à bien vous renseigner sur la valeur d’un Mooc avant de vous engager… Pour en tirer partie comme il se doit !


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Quel « choc de simplification » pour nos paies ?

Les paies françaises sont complexes. Chacun le sait. Autant pour le salarié que pour les professionnels de la paie.

La simplification du bulletin de paie devrait voir le jour en 2015. Par vagues successives. En janvier 2015, simplification des charges patronales et en cours d’année simplification des charges salariales. Le tout pour un déploiement dans toutes les entreprises en  2016.

En fait de simplification, on parle en réalité de regroupement de lignes de charges pour une meilleure lisibilité. Et en termes de visibilité on ne parle que de nombre de lignes sur un bulletin de paie, pas de meilleure lisibilité ans les calculs.

En définitive, le bulletin de paie mentionnera moins d’informations. Répondre à une demande d’un salarié sur la constitution de sa paie obligera toujours à reprendre un bulletin de paie « non simplifié » avec l’ensemble des détails (assiettes, taux, …).

Le Haut conseil de financement de la protection sociale doit désormais s’attaquer aux mesures d’harmonisation d’assiettes… Et la tâche s’annonce longue et complexe : sportifs, formateurs occasionnels, porteurs de presse, apprentis, employés de maison, personnel des hôtels, café restaurant, marins pêcheurs, …. autant de professions ou de statuts spécifiques.


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Recrutement mobile : avantages et inconvénients

En 2015, 55% des annonceurs recruteront via smartphone selon l’étude JobAroundMe menée en partenariat avec HR Speaks auprès d’entreprises françaises interrogées en novembre 2014. Entrepreneurs, HRBP, DRH, RRH, le recrutement mobile est peut-être l’un de vos chantiers 2015, voici donc les chiffres importants de cette infographie tirée des réponses de ces 158 entreprises et directions des RH françaises.

Recrutement mobile : les 3 chiffres clés

Parmi les entreprises répondantes :

  • 40% sont passées au recrutement mobile
  • 26% permettent aux candidats de consulter les annonces grâce à un site carrières dont le développement est optimisé pour être visible sur tout type d’appareil (ordinateur, smartphone, tablettes).
  • 14% permettent aux candidats de postuler via leur smartphone (en envoyant son CV via LinkedIn, DropBox, Google Drive et JobAroundMe, par exemple).

(Comme le précise CultureGeek : en 2014, 18 millions de smartphones ont été vendu, soit une augmentation de +15% par rapport à 2013, et rappelons aussi que les 3/4 des mobiles vendus en France sont maintenant des smartphones, selon les instituts comScore, GfK et Médiamétrie)

Recrutement mobile 2014 : motivations versus freins

Côté avantages :

  • répondre à un nouvel usage des candidats (68%)
  • gain des candidats surfant sur un site carrières via leur smartphone (64%)
  • modernité et innovation face aux concurrents, un plus côté marque employeur (57%)

Côté inconvénients :

  • mise en place technique adaptée à mon SI (49%)
  • dégrader la qualité de la candidature (25%)
  • coût (22%)
Pour finir, l’étude nous éclaire également en livrant le top 3 des secteurs ayant intégré ce nouveau mode de recrutement :
Audit-Ficalité et Banque-Assurances (12% ex æquo), puis Hôtellerie-Restauration (10%) et Informatique (8%). Le m-recrutement est donc une réalité depuis 2014 et se développera davantage naturellement en 2015. Alors, et vous ? Où en êtes-vous avec cette pratique innovante en passe d’entrée dans la norme ?
Infographie-Recrutement_Mobile-by_JobAroundMe


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Recrutement : faut-il avoir peur des prises de références ?

Souvent utilisées comme un argument commercial, les prises de références sont régulièrement effectuées par les recruteurs. Parfois redoutées par les candidats, elles constituent une étape systématique du processus de recrutement pour les cabinets ou les agences de travail temporaire. Leur objectif est évident : sécuriser le recrutement et éclairer le futur employeur sur la véracité des informations communiquées par le candidat. Afin d’être légitimes, elles doivent obéir à des règles définies par le législateur, en particulier pour éviter que ces pratiques ne nuisent à ceux qui en font l’objet. Par ailleurs, elles restent une pratique d’expert pour ne pas constituer le seul élément à considérer dans la prise de décision. Mais la réalité correspond-elle toujours à ce cadre légal ? Comment passer cette épreuve lorsqu’elle risque d’être préjudiciable pour le candidat ? Il existe plusieurs manières de bien anticiper cette étape, souvent clef, de l’évaluation.

Que dit la loi ?

Les prises de références doivent impérativement respecter un cadre légal et éthique. En premier lieu, selon l’article L. 1221-8-et L.1221-9 du code du travail, « tout employeur souhaitant s’enquérir des références d’un candidat doit préalablement lui demander l’autorisation». Ceci, même si le candidat les a citées dans son dossier de candidature. Ne pas respecter la loi expose l’employeur à des sanctions judiciaires. En revanche, réalisée avec l’accord du candidat, la prise de références est une pratique légale.

En second lieu, les prises de références doivent être menées dans la discrétion et la confidentialité la plus totale. On peut aisément le comprendre dans le cas de figure où un candidat est en pourparlers avec une entreprise concurrente de son actuel employeur.

Enfin, le Syntec Recrutement précise bien que « les informations collectées ne devront porter que sur les compétences professionnelles ». En effet, si l’objectif est de permettre de vérifier les informations fournies en entretien, il est logique que les questions du recruteur ne concernent que la sphère professionnelle. Toutes les informations sur la santé du salarié, ses préférences sexuelles, sa situation familiale ou ses convictions religieuses doivent être bannies de ce que les professionnels doivent envisager comme la dernière étape du processus de sélection.

La réalité est-elle conforme au cadre légal ?

Dans la majorité des cas, les professionnels du recrutement tendent à respecter la loi et leur code de déontologie. Ils ont recours à la prise de références pour confirmer ou infirmer les éléments obtenus en entretien. Le recrutement n’est pas une science exacte et cette pratique s’ajoute à la palette d’outils à disposition du professionnel pour sécuriser un recrutement, par la vérification de renseignements factuels donnés par les candidats : durée des contrats, intitulés de postes, responsabilités exercées, motifs de départ, missions et réalisations, rattachements hiérarchiques, encadrement, etc.

Les professionnels qui pratiquent la prise de références ont largement intégré que, comme pour les autres outils à leur disposition, l’interprétation des propos du référent doit se faire avec mesure. Une prise de référence négative n’est donc pas systématiquement rédhibitoire pour un candidat. C’est une donnée que le recruteur croisera avec d’autres. Dans les cas de médisances plus ou moins gratuites, par exemple, le recruteur expert doit être capable de faire la part des choses et d’identifier des motivations très diverses et parfois moins avouables. A l’inverse, ils savent qu’une très bonne référence n’est pas toujours un gage de succès.

Enfin, il est impératif de rappeler que, pour l’immense majorité des recruteurs, la prise de références n’a d’intérêt que si elle est contextualisée au regard d’un poste. Inutile, par exemple, d’aller vérifier les capacités managériales d’un collaborateur si le poste n’exige pas ces aptitudes.

Malgré cela, les exemples de prises de références sauvages, bien qu’elles semblent minoritaires, restent une réalité. La plupart du temps, elles résultent d’une méconnaissance des limites légales par un recruteur occasionnel. Elles peuvent aussi être l’héritage de pratiques d’un autre âge ou être favorisées lorsque des liens forts existent dans une logique de réseau : un coup de fil entre deux personnes qui se connaissent ne risque pas de filtrer.

Des candidats qui ne sont pas toujours irréprochables

Savez-vous que vous avez le droit de vous opposer à une prise de références ? Certes, il est évident qu’un refus sec sera très mal perçu. Il vous faudra argumenter de manière convaincante sur les raisons de ce refus. Dans ce cas, on préférera toujours la vérité à une histoire inventée de toute pièce avec laquelle vous ne seriez, de toute manière, pas à l’aise.

Car oui, d’une manière générale, il est suspect ou inquiétant de ne pas être capable de fournir les noms attendus. Et puis, il serait naïf de penser que tous les candidats tiennent un discours correspondant à la réalité. Dans de nombreux cas, les échanges avec ceux qui ont côtoyé un candidat lors de ses expériences passées ont permis mettre à jour des informations erronées ou mensongères : une mission de 6 mois qui n’en a duré que 2 en réalité, une expérience inventée – souvent à l’étranger, c’est plus pratique car moins facilement vérifiable -, un complice qui joue le rôle de l’employeur… Certains rapportent même des cas de candidats maquillant leur voix !

Quelques conseils pour que vos prises de références viennent en renfort de votre candidature

Le meilleur moyen de ne pas vous retrouver dans une situation désavantageuse reste bien sûr de ne pas travestir la réalité des responsabilités ou des postes que vous avez occupés. Cela paraît évident, mais trop de candidats pensent encore qu’un pieux mensonge vaut mieux que l’explication d’une situation qui a pu être complexe, comme dans le cas de départs involontaires.

Privilégiez vos relations professionnelles récentes. Ce sont celles dont les informations intéressent le plus le recruteur. Idéalement, priorisez les personnes qui ont exercé un rôle de supervision de votre travail. Elles pourront apporter un regard plus concret sur vos missions et vos réalisations.

Assurez-vous d’avoir l’accord des personnes dont vous donnez le nom et les coordonnées. Surtout, informez-les qu’elles peuvent être contactées à titre de référent.  Il arrive que plusieurs cabinets effectuent simultanément cette démarche à propos d’un même candidat. On imagine la lassitude ou l’agacement que cela peut engendrer.

Assurez-vous aussi du discours que le référent est susceptible de tenir. Pour cela, n’hésitez pas à le lui demander  explicitement. Demandez également au recruteur un retour, s’il ne vous le fait pas naturellement. Il est dans l’obligation de vous le communiquer, tout comme l’ensemble des informations liées au dossier de candidature. Ce sera aussi l’occasion pour vous de donner votre version d’une situation, en cas de retour négatif.

Variez les plaisirs ! Si on attend évidemment le témoignage d’un hiérarchique, rappelez-vous que d’autres personnes ont eu l’occasion de vous observer dans un contexte professionnel : un client, un fournisseur, un homologue, un dirigeant…

Inutile de donner vos références trop tôt. Vous pouvez les communiquer dans un second temps. Vous avez aussi le droit, au préalable, de vous assurer de l’usage qui en sera fait : quand la personne sera-t-elle appelée ? A quelle étape du recrutement ? Cela vous permettra parfois de neutraliser une utilisation de vos contacts à des fins commerciales.

Prenez appui sur les réseaux sociaux professionnels qui vous permettent d’ajouter des recommandations. Objectivées et concrètes dans la description de vos missions, elles constituent un plus dans l’évaluation de votre profil.

N’oubliez pas que, dans la majorité des cas, les prises de références ne révèlent pas de grandes surprises. Ceux qui les pratiquent reconnaissent la plupart du temps confirmer les éléments déduits de la rencontre avec les candidats. Vous seul décidez qui et quand le recruteur pourra appeler. La cadre légal vous protège et vous permet de ne pas tout donner ni de tout accepter. Pour le reste, les quelques conseils cités plus haut devraient vous permettre de ne pas avoir trop de surprises.


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Emploi : les nouvelles méthodes de recrutement

Plus de contacts directs, moins de CV, une traque des candidats plus sophistiquée… Pour embaucher ou pour se faire recruter, des méthodes inédites apparaissent. En voici sept qui ont le vent en poupe.

Demain, le recrutement sera mobile. C’est la prochaine révolution, après celle des réseaux sociaux professionnels, qui ont déjà bouleversé les pratiques des candidats et des recruteurs. Les atouts du smartphone ? Sa souplesse et sa réactivité. Or, aujourd’hui, l’objectif des DRH est justement d’optimiser les processus d’embauche. «La motivation d’un candidat décroît au fil du temps passé à s’informer sur une offre», observe Jean-Marc Mickeler, associé DRH chez Deloitte. D’où l’apparition de sites carrières Web/ mobile et de plateformes communautaires où l’on obtient des réponses plus vite. Oubliez le vieux CV et familiarisez-vous avec ces pratiques originales.

PROSPECTER

Tendance 1. Piocher l’info directement auprès des salariés

Avoir une vision réelle de l’entreprise, de l’intérieur, c’est ce que propose le site communautaire Glassdoor, qui vient de débarquer des Etats-Unis. Il diffuse des photos des locaux (bureaux, aires de détente, cantines…), des appréciations de salariés sur leurs conditions de travail (rémunérations, avancement, mutuelle…), les notes qu’ils attribuent à leur entreprise (à son dynamisme, par exemple) et à leur patron. Ainsi BNP Paribas a obtenu 3,2 sur 5 et son PDG 70% d’avis favorables. Cet attrait pour l’échange direct n’a pas échappé à certains recruteurs. Depuis 2010, Deloitte affiche sur son site votre carrière ( deloitterecrute.fr ) les contacts d’une centaine d’«ambassadeurs digitaux», des collaborateurs prêts à répondre à toute question sur leur vécu ou l’intérêt de leurs missions.

Tendance 2. Se faire repérer en usant de canaux inhabituels

Les Moocs des universités et les Coocs (Corporate open online courses) des entreprises permettent de gagner en visibilité. A condition d’y être actif. Les sociétés partenaires des Moocs repèrent sur les plateformes de discussion les participants qui questionnent avec pertinence les enseignants, ceux qui obtiennent les meilleures notes ou qui contribuent aux blogs. Orange, qui lance deux Coocs – décoder le code, devenir Web conseiller -, pourrait utiliser ces cours comme canal de recrutement pour ses métiers en tension.

POSTULER

Tendance 3. Envoyer un CV à partir d’un profil Viadeo ou Linkedin

Voici une avancée qui va vous faciliter la vie. Vous identifiez, sur Viadeo, une offre d’emploi qui vous intéresse. Hélas, votre CV n’est pas à jour. Pas de problème, le réseau social récupère les informations utiles de votre profil et reconstitue un CV standard que vous pourrez envoyer à partir de votre mobile. Sur le même principe, certaines entreprises comme colas (travaux publics) et Elior (restauration) proposent sur leur site une fonction Apply with Linkedin (postuler avec Linkedin).

Tendance 4. Vendre votre talent plutôt que votre expérience

L’avantage des serious games et autres hackatons, c’est qu’ils confrontent les candidats sur la base de leurs compétences, et non de leur CV. Ainsi, les Battle dev, organisées depuis 2013 par RegionsJob, permettent aux développeurs informatiques autodidactes, ou au parcours atypique, de défendre leurs chances auprès d’une dizaine de sociétés sponsors. Chaque participant choisit en amont son langage de programmation (Java, Cobol,.Net…) et les entreprises auxquelles son travail sera soumis. Le concept va être étendu bientôt aux profils commerciaux.

EMBAUCHER

Tendance 5. Diffuser des offres d’emploi grâce à Twitter

Se servir de Twitter comme d’une plateforme de recrutement, certaines sociétés le font déjà. Mais la contrainte des 140 signes laisse peu de place pour mettre en valeur un poste. Un problème résolu avec les Twitter Cards conçues par Monster. Grâce à elles, chaque offre d’emploi se transforme automatiquement en un tweet, publié sur le fil d’actualité de l’entreprise et au contenu enrichi : on peut y ajouter près de 400 caractères (540 en tout) et y insérer des éléments multimédias.

Tendance 6. Traquer les profils convoités

Pour débusquer certains candidats très demandés, comme les développeurs et les codeurs – qui ne sont pas présents sur les réseaux sociaux par crainte d’être trop sollicités -, il faut ruser. C’est ce que propose Monster avec TalentBin, un moteur de recherche capable d’identifier les traces numériques laissées sur les forums, les blogs et les réseaux sociaux d’entraide, et de les agréger. Vous cherchez un développeur maîtrisant un langage particulier ? Soumettez un mot-clé (Java, C++, etc.) et les profils les plus pertinents, ainsi que leur contact, apparaîtront. Il ne vous reste plus qu’à vous montrer convaincant…

Tendance 7. Utiliser un site de cooptation

C’est une méthode efficace pour dénicher le mouton à cinq pattes en un temps record et à moindres frais. La différence par rapport à un cabinet de recrutement classique ? La force du réseau. La plateforme de cooptation Keycoopt compte par exemple 15.000 coopteurs en France, répartis dans des métiers et des secteurs divers. Chaque annonce coûte 450 euros à l’entreprise. Trois candidats, en moyenne, sont sélectionnés par Keycoopt au terme d’entretiens approfondis. En cas de succès, la société verse à la plateforme 10% de la rémunération annuelle du recruté. Quant au coopteur, il touchera 750 euros.

Marie-Madeleine Sève

Et en 2020 ? Vous serez traité comme un client

A l’avenir, le candidat bénéficiera d’un feedback en temps réel, qui lui évitera de fastidieuses relances. Bref, affirme Jean-Christophe Anna, directeur associé de Link Humans (recrutement mobile et social), il aura droit aux mêmes égards qu’un client.

JOUR 1 : vous postulez depuis votre mobile. En réponse, un SMS vous invite à suivre les progrès de votre candidature sur une appli de l’entreprise.

J 3 : une alerte signée «Marc», chargé de recrutement, vous informe que votre profil a plu et vous propose un «call».

J 5 :Marc vous convie à un test de personnalité dans la rubrique «votre coach» qui vient enrichir l’appli de l’entreprise.

J 6 : nouvelle alerte : vous avez un entretien dans trois jours et pouvez accéder aux résultats de votre test.

J 9 : l’entretien s’est bien passé, vous êtes embauché. Vous pouvez débuter la préintégration via l’appli : visite virtuelle des locaux, infos sur les commodités alentour, livret d’accueil…

Témoignage d’Arnaud Palancade, directeur adjoint du recrutement à la Société générale

Pour débusquer les perles rares ou des candidats qui ne pensent pas à nous, nous diffusons nos offres en utilisant le profil Viadeo ou Linkedin de certains collaborateurs. Nous le faisons depuis mai, et cela nous a permis d’étoffer le volume de candidatures dans la gestion des risques et l’informatique, des départements où les postes sont difficiles à pourvoir. Les experts de ces services deviennent, s’ils le souhaitent, nos ambassadeurs virtuels. Comme ils évoluent dans l’environnement qui nous intéresse, les chances d’avoir de bons contacts via leur réseau sont élevées. Il leur suffit d’ajouter sur leur profil trois lignes décrivant l’offre. Les annonces sont renouvelées tous les quinze jours. Nous avons aujourd’hui 200 ambassadeurs et nous envisageons d’élargir ce dispositif à d’autres métiers.

© Management

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Génération Y : « Je, c’est nous » !

La génération Y, celle du « me me me », comme le titrait le Time, serait-elle celle de l’inconstance, de l’infidélité, du zapping ? Beaucoup d’interrogations circulent sur son compte… et beaucoup d’inquiétudes aussi, de la part des DRH, conscients de la force de cette nouvelle génération. Co-auteur du livre « La Génération Y et le luxe », Eric Briones* a cherché à comprendre comment les marques doivent désormais approcher les jeunes.

Quelles sont les grandes conclusions de votre ouvrage “La Génération Y et le luxe” ?

D’une part, la génération Y ne se retrouve pas dans les portraits que les médias dressent d’elle. Mais elle peut aussi parfois se réfugier dans une incompréhension qui l’arrange bien…
D’autre part, elle n’apprécie pas l’appellation Y mais exprime une grande fierté générationnelle (contrairement à la génération X), résumée par la maxime de l’auteur Léa Frédeval : « Je, c’est nous ! ».
Nous sommes face à une génération qui a pleinement conscience de son pouvoir d’influence. Et ce tant à titre de consommateur que d’employé. Les marques ont d’ailleurs bien intégré qu’elles pouvaient être déréférencées par elle, en un clin d’œil.
Ensuite, il faut garder à l’esprit que ce n’est pas la génération de demain mais bien celle d’aujourd’hui qui sera la génération dominante dans le secteur du luxe dès 2018/2020. Autre constat, cette génération consomme du luxe sans culpabilité, hauts revenus comme bas revenus. L’achat de marques prestigieuses est un acte réfléchi, qui impliquera des mois de réflexions, de recherche de bons plans et de sacrifices. Le luxe est l’achat parfait, tant dans la valeur certifiée du produit acheté que dans l’engagement éthique, écologique et social de la marque.

Votre livre déconstruit les idées reçues : qu’est-ce que cela implique pour la RH ?

Au risque de surprendre, pour la première fois, ce n’est plus aux jeunes de s’adapter à l’entreprise mais aux entreprises de s’adapter aux jeunes. Il faut alors savoir les manager en leur donnant les valeurs, la transmission et les missions qu’ils recherchent. Avant de postuler dans l’entreprise, le Y s’informe sur l’entreprise, il scanne la marque employeur, son éthique, ses valeurs… Il veut être épanoui dans une entreprise exemplaire. Et si cette dernière réalise des choses contraires à sa philosophie de vie, il n’y va pas. Une fois dans l’entreprise, il recherche un poste qui ait des responsabilités… Très impliqué, il est enfin exigeant sur la politique managériale de celle-ci. Sa vision de l’entreprise est verticale, collaborative et décloisonnée. Ambitieux, il veut laisser une empreinte dans l’entreprise… rapidement !

Comment faut-il alors comprendre la génération Y pour la séduire ?

La première chose à faire est de les écouter, de les mettre au cœur de l’entreprise, ce qu’a parfaitement réalisé Burberry, dont 70% des employés a moins de 30 ans. Parallèlement, Burberry a mis en place des « outils managériaux horizontaux », favorisant les échanges entre tous les employés, via un chat d’entreprise « The Burberry Chat » et surtout un conseil de l’innovation, majoritairement Y véritable « Think Thank Digital ». N’oublions pas que la Génération Y se caractère par un désir d’entreprenariat fort. La meilleure arme de fidélisation des employés Y est «  l’intrapreneuriat » à l’image de la mythique « politique des 20% » de Google USA (20% du temps de travail laissé par Google à ses employés pour des projets de leur choix).

Vont-ils changer le système ou le système les fera-t-il changer ?

Par son rôle moteur dans la digitalisation du monde, la génération Y oblige l’entreprise à se confronter à sa e-transformation. La parfaite intégration des Y au sein de l’entreprise est une condition fondamentale dans le management de cette transformation.


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Le salaire, facteur n°1 d’attraction et de fidélisation

Dans la guerre des talents que se livrent les entreprises, un élément se distingue à l’échelle mondiale : la rémunération. C’est ce qui ressort des enquêtes de Towers Watson, confirmant qu’elle est au cœur de la relation salarié/entreprise.

 

Pour les DRH, l’un des principaux défis consiste à attirer et fidéliser les talents dont les entreprises ont besoin. Sans surprise, c’est bien le salaire qui apparaît comme le principal facteur à prendre en compte, comme le confirment les enquêtes biannuelles du cabinet de conseil Towers Watson.

Premier critère d’attractivité pour un salarié sur trois

Au niveau mondial, 50 % des salariés jugent leur rémunération équitable par rapport à leurs collègues et 46 % estiment être payés correctement par rapport au marché. S’agissant de rejoindre une entreprise, le salaire est le premier facteur d’attractivité pour 35 % des salariés.
Cette statistique est confirmée dans les grands pays européens (Espagne, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas et Allemagne) où le salaire fait toujours partie des quatre premiers facteurs d’attraction cités par les collaborateurs.

Du point de vue des entreprises, le salaire est jugé comme un levier majeur pour attirer les talents, devant la sécurité de l’emploi. S’agissant de fidélisation, l’entreprise et les salariés sont sur la même longueur d’ondes. 54 % des collaborateurs déclarent que le salaire est leur premier critère pour rester ou quitter une entreprise, devant les opportunités de carrière (41 %). Les responsables RH des entreprises interrogées ont exactement la même perception.

L’importance d’une communication dédiée

Les enquêtes s’intéressent également à la situation en France, où la cohérence entre rémunération et performance reste semble-t-il mal comprise. Renforcer le lien entre ces deux dimensions est un enjeu pour les entreprises, et ce d’autant que les enveloppes d’augmentations salariales sont réduites. En effet, seuls 31 % des salariés trouvent que le lien entre leur performance et leur salaire est clair et 39 % d’entre eux estiment que les plus performants sont reconnus en conséquence.

Pour renforcer ce lien, la communication sur la politique de rémunération, composante majeure de la promesse employeur, est un levier actionné par de nombreuses entreprises avec des résultats en progression : en effet, 41 % des salariés français estiment que leur entreprise explique bien leur programme de rémunération tandis que 37 % trouvent qu’elle réussit à expliquer le processus de gestion de la performance.

Engagement et promesse employeur

« Les résultats de ces études indiquent que le niveau d’engagement des collaborateurs est plus élevé dans les entreprises qui parviennent à bien formaliser, communiquer et mettre en oeuvre leur promesse employeur, estime Marie Pussier, responsable du département rémunération chez Towers Watson France. Pour les entreprises, comprendre les perceptions des salariés sur leur rémunération et agir sur le lien entre performance et rémunération (qui font partie de la promesse employeur) sont des enjeux importants pour aligner outils, politiques et pratiques et donner du sens aux composantes de la rétribution globale. »


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